[Article rédigé par ma collègue Amélie Vergne dans le cadre de notre collectif La Linguistiquerie. Pour d’autres articles, rendez-vous ici.]
Pour toute entreprise, maintenir une bonne communication avec sa clientèle est primordial. Quel que soit le public auquel vous vous adressez, votre documentation, votre site Internet, vos vidéos et tous vos autres supports écrits sont le reflet de ce que vous souhaitez transmettre, et témoignent de la crédibilité de votre entreprise. Si soigner votre communication en langue source est primordial, il serait dommage de voir ces efforts gâchés dès lors que vos textes passent dans une autre langue : d’où la nécessité de faire appel à des prestataires de confiance pour la traduction de vos supports.
Pour choisir vos prestataires, il convient de respecter certains critères, comme l’avait expliqué ma consœur Solène dans son article (en anglais) sur les offres de traduction. Mais une fois votre choix effectué, une autre astuce permet de vous assurer que votre communication sera retransmise au mieux auprès de votre audience à l’international : bien communiquer avec vos prestataires.
En amont du projet
Comme pour tout projet, confier votre contenu en vue d’une traduction impliquera au préalable de définir vos besoins spécifiques. Pourquoi voulez-vous traduire votre contenu ? À qui s’adresse la documentation à faire traduire ? Où sera publié ce texte, et sous quelle forme ?
Ces différents éléments de réponse constitueront autant d’informations à transmettre à votre prestataire, qui l’aideront à mieux cibler vos attentes. S’il est important pour vous de savoir vers quel type de stratégie de communication vous vous orientez, votre prestataire doit être au courant de vos décisions pour pouvoir vous aider. En cas de doute, vous pouvez même demander à procéder à un test de traduction : au-delà d’une simple évaluation de compétences, c’est également une bonne manière pour votre prestataire de saisir les enjeux de la traduction demandée. Je vous invite à consulter l’article (en italien) de ma consœur Stefania sur le sujet.
Dans tous les cas, plus vous fournirez d’informations en amont, meilleure sera la traduction… Et moins votre prestataire devra revenir vers vous lors de la traduction !
Pendant la traduction
Cela nous conduit à l’étape suivante : la phase de traduction. Votre traducteur ou traductrice se plonge dans votre texte, et y découvre aussi bien sa structure globale que ses subtilités. Votre prestataire aura une approche extrêmement méticuleuse de votre texte : restituer un texte dans une autre langue implique d’en appréhender aussi bien ses paramètres macrotextuels (objectif du texte, ton employé, agencement des idées, etc.) que microtextuels (éléments terminologiques, grammaticaux, images spécifiques, etc.). Pendant cette phase, il est même fréquent que nous décelions des incohérences voire des erreurs dans le texte source. Ne vous inquiétez pas : l’être humain est faillible, et notre rôle consiste aussi à vous signaler ces petites choses que nous remarquons !
Toutefois, même si nous nous formons régulièrement dans nos domaines de prédilection, vous restez spécialiste de votre sujet. C’est pourquoi nous avons besoin de collaborer avec vous dans ces moments-là. En répondant à nos questions et doutes sur le texte, vous permettez ainsi d’améliorer le rendu de votre texte dans une langue cible, mais également parfois d’améliorer votre texte source. Gardez donc à l’esprit que lorsqu’un ou une prestataire vous pose des questions, c’est généralement un gage de qualité !
Après la livraison
Votre traducteur ou traductrice vient de vous livrer le projet. Cela signifie-t-il que la relation contractuelle touche à sa fin ? C’est à vous d’en décider, mais votre prestataire peut continuer à vous accompagner après la livraison. Cela peut par exemple impliquer de vérifier pour vous que le texte a bien été mis en page suite à la phase de PAO, et qu’aucun bout de phrase n’a été supprimé, que les accents ont bien été conservés, etc. C’est aussi l’occasion pour nous de nous rendre compte de comment notre traduction rend « en contexte », car il se peut par exemple que le choix de tel terme à côté de telle illustration ne soit pas forcément l’idée la plus judicieuse (ici encore : tout est affaire de contexte !).
Maintenir des communications entre entreprises et prestataires après la livraison ne peut qu’être bénéfique, en particulier dans le cadre de collaborations à long terme. Votre traducteur ou traductrice peut ainsi rester au fait de la perception de votre contenu par votre audience, mais également suivre l’évolution de ses attentes et besoins. En nous faisant part de votre évolution, vous nous impliquez dans votre stratégie de communication, ce qui garantit que nous parlons (sans mauvais jeu de mots) la même langue !
Conclusion
Vous l’aurez compris : si une bonne communication est indispensable pour garantir le sérieux de votre entreprise à l’international, il est également essentiel que ce principe s’applique à vos relations professionnelles. Les traducteurs et traductrices à qui vous ferez appel sont là pour vous aider, et auront besoin de toutes les informations nécessaires pour vous fournir un travail de qualité. En communiquant efficacement avec vos prestataires, vous mettez donc toutes les chances de votre côté pour que vos messages soient transmis au plus près de vos attentes et de celles de vos clients et clientes. C’est donc toute votre communication qui s’en trouve améliorée.